Après le succès de l’édition 2018, la communauté de communes de la Haute-Somme et la commune d’Assevillers mettent à nouveau en place le Challenge Cecil Healy, Edition 2019.
Comme l’an passé, le Challenge Cecil Healy, Edition 2019, s’articule autour de trois évènements :
Tous se rejoindront à la piscine O2Somme pour partager un moment de convivialité !
Plus d’informations sont à venir !!!
A très bientôt.
La commune d’Assevillers continue à s’investir activement dans les commémorations de la Grande Guerre durant cette année 2018.
Ainsi, Michel GUILBERT, Maire d’Assevillers depuis plus de 15 ans, connaisseur du monde agricole, a proposé le Mardi 5 Juin 2018, un café d’Histoire à l’Historial de Péronne.
La conférence, très enrichissante, a dressé un état des lieux de l’agriculture avant, pendant et après le premier conflit mondial. Cherchant à contextualiser la situation dans la société de l’époque, Michel GUILBERT a su transmettre au public les mutations que l’agriculture a subi durant cette période charnière.
Courrier picard du Jeudi 7 Juin 2018
Prochain café d’histoire :
Source : Elysée.fr
Discours (traduit en français sachant que seul le prononcé fait foi) du Président Macron lors de son discours lors du diner officiel à l’Opéra de Sydney ce 1er mai 2018 :
« Monsieur le Premier ministre, cher Malcolm, Madame,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Il s’appelait Cecil Healy. Il était né ici, à Sydney, en 1881, au bord de cette baie qui en fit l’un des meilleurs nageurs de l’Histoire. Champion médaillé aux jeux olympiques de 1912, à Stockholm, il y perçut les ombres qui s’accumulaient alors dans le ciel européen. Refusant de rester immobile, même à l’autre bout du monde, au nom de son idée du droit, du devoir et de l’engagement, il se porta volontaire sur le front occidental pendant la Grande guerre. Après s’être bravement battu, il tomba aux portes de Péronne, à l’été 1918, quelques mois avant la fin de la guerre. Il repose aujourd’hui, aux côtés de ses frères d’armes, au cimetière d’Assevillers, où John Devitt, un autre de vos grands nageurs, est venu verser un peu de sable de Manly Beach, en souvenir de sa terre natale.
Je suis né dans la Somme. J’ai grandi avec ces milliers d’histoires, de souvenirs et de traces de ce que la France doit aux soldats australiens venus il y a un siècle défendre notre liberté. Je pense à eux en arrivant ici. Il y a quelques jours, vous nous avez fait l’honneur, Monsieur le Premier Ministre, de célébrer l’ANZAC Day en inaugurant le Centre de mémoire Sir John Monash de Villers-Bretonneux. Le Premier ministre français était présent, et j’aurais été avec vous, si je n’avais pas été à Washington, avec nos alliés américains, pour rappeler là aussi les combats qui nous ont à jamais soudés. Des lycéens d’Amiens engagés dans la commémoration du centenaire m’accompagnent aujourd’hui, pour que le lien né entre nous sur les champs de bataille il y a cent ans continue de vivre à travers eux.
La France et l’Australie ont en partage le respect des héros. Nous leur rendrons hommage demain, à l’ANZAC mémorial de Sydney. Le monde a besoin d’écouter leur leçon, d’entendre leurs mots, leurs voix toujours vivantes, parce que détourner le regard du prix de la liberté, c’est prendre le risque de ne plus savoir la défendre. Du souvenir des batailles menées côte à côte, nos deux pays ont gardé au fond d’eux l’évidence d’une proximité.
Elle nous a permis de surmonter les incompréhensions qui nous ont éloignés, du temps des essais nucléaires. Elle nous engage aujourd’hui à y voir clair sur le caractère stratégique de notre partenariat. Ma visite n’est que la seconde d’un Président français en Australie – ce qui est quand on y songe, une anomalie. J’ai donc souhaité, à l’invitation du Premier ministre, être ici dès la première année de mon mandat, pour marquer la volonté de la France de franchir un nouveau cap avec vous. Nous sommes d’accord : une Australie forte dans la région et dans le monde est dans l’intérêt de la France et réciproquement, parce que notre vision comme nos objectifs sont parfaitement alignés. Le terme de partenariat stratégique est très souvent utilisé mais il est loin d’être galvaudé en ce qui nous concerne.
[…] »
Crédit photographie : Le Courrier Australien
En avril 1918, l’offensive connue sous le nom de bataille de Villers-Bretonneux fut, au moins partiellement, commandée depuis le château de Tronville. Les troupes australiennes qui montèrent à l’assaut étaient, pour certaines cantonnées dans le village de Blangy-Tronville, le long du larris, ainsi qu’en attestent les photos conservées à l’Australian War Mémorial. De nombreux blessés furent soignés au village. Notre cimetière conserve le souvenir du destin malheureux de certains d’entre eux.
Il y a quelques décennies, le conseil municipal de Blangy-Tronville honorait les morts de 1939-1945, en donnant leur nom aux principales rues du village. Aujourd’hui le village de Blangy-Tronville souhaite rendre hommage aux jeunes hommes qui vinrent au début du XXème siècle pour combattre, et parfois mourir, aux antipodes de chez eux.
Le dimanche 22 avril 2018, Blangy-Tronville se souviendra d’eux et de leur idéal de liberté.
La commune baptisera son école du nom d’ A.C. Stribling, private 2731, mort le 25 avril 1918 et enterré dans le cimetière communal.
Un article concernant les projets de commémorations a été publié dans le Vermandois.
Article publié par C. Telliez
Cecil Healy est une des grandes figures oubliées du sport australien. Il est mort dans la Somme, près de Péronne, durant la Première Guerre Mondiale. C’est le seul champion olympique australien mort au combat. C’est aussi un des hommes qui a effectué un des plus bel acte de fair-play de l’histoire des Jeux Olympiques.
La chaîne nationale australienne ABC consacre un reportage à Cecil HEALY :
source : http://www.abc.net.au/news/2017-10-03/cecil-healy-australias-forgotten-hero/9010088